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Quels rôles pour les banques centrales?
Bref tour d’horizon des outils à disposition des banques centrales pour rassurer les marchés.
L’essor depuis quelques années de l’Investissement Socialement Responsable (ISR) a semble-t-il été accéléré par les évènements récents, qui ont provoqué une prise de conscience chez les investisseurs de l’importance des enjeux extra-financiers.
En effet, ces données extra-financières ont été peu à peu intégrées dans les processus de gestion pour sélectionner les valeurs d’entreprises en complément des données financières classiques, avec pour objectif l’identification des sociétés performantes à moyen et long terme, dans une période marquée par de profonds changements structurels.
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L’Investissement Socialement Responsable (ISR) se décline sous 3 formes principales :
Ces fonds sont identifiables grâce aux différents labels de la finance responsable, attribués en contrepartie du respect de certaines exigences strictes. Deux principaux labels en France sont reconnus et soutenus par les pouvoirs publics, à savoir :
Il existe aujourd’hui différents moyens d’intégrer l’Investissement Socialement Responsable en portefeuille, en utilisant diverses typologies de supports dont les profils de risques varient.
Le segment actuellement le plus développé et le plus présent au sein des portefeuilles, aussi bien des investisseurs institutionnels que des particuliers, est celui des OPCVM cotés, qui permettent d’investir de façon indirecte dans des actions ou des obligations d’entreprises considérées comme responsables. L’éventail des fonds labellisés s’est considérablement élargi ces dernières années, et la tendance est clairement à la poursuite de cette hausse au vu de la surperformance globale de ces supports par rapport à l’ensemble du marché.
Il est donc possible de donner à un portefeuille une orientation plus responsable, en sélectionnant des thématiques spécifiques (environnement, égalité homme/femme, lutte contre le cancer) ou des stratégies à impact positif.
Il existe également des émissions obligataires dédiées à des projets relatifs à la transition énergétique : les obligations émises sont appelées “green bonds”, et se sont démocratisées ces dernières années, que ce soit au sein des banques mais également des entreprises.
Le secteur de l’investissement non coté est aussi devenu une alternative crédible ces dernières années, notamment auprès des investisseurs institutionnels, permettant d’une part d’amener un supplément de diversification en portefeuille, mais surtout d’avoir un impact plus concret en finançant de façon directe l’économie réelle.
Les fonds de capital-investissement (Private Equity) se sont donc orientés vers le financements d’infrastructures ayant un impact positif sur l’environnement ou sur la société de façon globale, et ont initié des projets visant à soutenir des entreprises à la politique RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) solide.
L’immobilier, notamment par le biais des SCPI, a également consacré une partie de son expansion aux critères environnementaux et sociaux, ces dernier permettant en partie d’augmenter la durabilité et la valeur d’un bien.
Bien que l’Investissement Socialement Responsable (ISR) constitue un enjeu de longue date, la crise sanitaire a considérablement renforcé la pertinence de l’investissement durable en portefeuille, et le panel des supports d’investissement tend à être de plus en plus diversifié, pour donner à toutes les typologies d’investisseurs l’opportunité de “donner un sens” à leur portefeuille.